
Mes histoires de musiques
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Pianiste de Jazz
Ma carrière de "pianiste solo Jazz" a débuté en 1993 après avoir écouté un album de Fat's Waller. C'est surtout le titre Ain't Misbehavin qui a déclenché en moi une volonté d'apprendre ce type de musique que je ne connaissais pas. Pour moi, Fat's était un "rockeur", il dégageait une telle énergie que je ne pouvais qu'être conquis. Avec mes grosses bases de piano, j'avais travaillé chaque jour 3 ou 4 heures par jour, le matin, sans en parler autour de moi. J'étais en pleine époque du synthétiseur. C'était mon métier que d'utiliser ces machines, réaliser des démonstrations avec, de composer des musiques de courts et moyens métrages avec.
Au piano, c'est en 1997 que j'avais décidé d'enregistré sur un vieux piano cadre en bois de 1892 l'album "Great piano solo" puis de tenter de participer au second "concours international de piano jazz de paris" organisé par Martial Solal. J'ai réussi à aller en phase finale, mais surtout de faire la connaissance de Monsieur Martial Solal. Concernant le concours, je n'avais pas eu de chance 2 fois: J'avais tiré le numéro 1 dans l'ordre de passage et j'avais eu 3 semaines d'hospitalisations. Je n'étais sorti qu'une semaine avant les épreuves finales.
Avec Martial Solal, nous avions ensuite continué d'échanger. Il m'avait même fait refaire 2 ou 3 titres qui lui semblaient intéressant.
Ce concours m'avait permis de signer pour 2 albums de compositions chez "Artémis Record U.K". Seul "Le Grand Voyage" verra le jour et la tournée de 60 dates un peu partout en Europe fut annulée, la maladie en avait décidé autrement.


Je vous invite à écouter cet album de compositions que j'exécute au piano. Cet album a été enregistré avec et pour Artémis Record UK, sous la direction de John Owen, mon agent et représentant de la maison de disques, qui a également été le chef d'orchestre du projet. Ce fut un véritable défi pour eux de tenter d'imposer des œuvres originales d'un pianiste quasi inconnu lors de la préparation de ce CD. Il est en effet plus facile de produire un album de reprises des grands thèmes connus du jazz plutôt que de miser sur l'inédit.
Le pari fut réussi, avec un excellent accueil à sa sortie en Angleterre, un prix de composition reçu lors d'un festival londonien, et un carnet de dates de concerts se remplissant bien, un peu partout en Europe.
Malheureusement, tout a dû être annulé lorsque ma maladie neuromusculaire s'est réveillée. Ma maison de disques était très mécontente. En conséquence, je n'ai jamais su si ce CD s'était bien vendu ou non, car je n'ai jamais touché un seul euro ; ils gardaient l'argent à titre de dédommagement. Il m'aura fallu sept ans pour récupérer mes droits... alors, je vous offre l'écoute gratuite de mon travail. Profitez-en, partagez et aimez !
Guitares, basse et chant
Mon parcours en tant que musicien de Rock
La musique a toujours été mon activité artistique principale, avec l'écriture. Les deux disciplines sont d'ailleurs assez proches : en musique, nous composons avec 12 notes, en littérature, avec 26 lettres. Dans les deux cas, un travail de préparation et le respect de certaines structures sont nécessaires avant de se lancer dans l'écriture proprement dite.
J'ai commencé le piano à cinq ans et, sept ans plus tard, j'avais achevé mon premier cycle au conservatoire municipal de Poissy, la Caecilia, avant de poursuivre mon cursus au conservatoire régional de Saint-Germain-en-Laye.
Mes premiers concerts de piano ont eu lieu alors que je n'avais que dix ans. Jouer en public des morceaux de musique classique que je n'appréciais pas vraiment ne me plaisait guère. Je venais de découvrir les Rolling Stones et les Who, et j'adorais cette musique. Puis, j'ai rencontré un ami avec qui j'ai commencé à jouer des morceaux des Beatles à la guitare. C'est ainsi que la guitare est entrée dans ma vie. Nous avons ensuite rencontré d'autres musiciens et formé un vrai groupe avec deux guitares, un bassiste, un batteur (un ami d'enfance), et un chanteur. Nous jouions des morceaux originaux avec des paroles écrites par le frère de notre chanteur, notre "copain, pote, ami", qui malheureusement s'est tué en moto très, trop jeune. Ce groupe a duré cinq ou six ans.
Par la suite, avec un autre ami, j'ai monté un groupe de rhythm and blues... une expérience peu réussie qui n'a duré que deux ans.
Ensuite, j'ai commencé à jouer mes compositions de rock avec un autre ami, un excellent guitariste. Ce fut certainement ma meilleure expérience musicale techniquement parlé. Je pense que nous aurions pu aller loin, mais nous jouions avant tout pour le plaisir... Rock'n'roll attitude!
C'était également l'époque ou je travaillais le piano Jazz 3 bonnes heures chaque matin, avant d'aller retrouver mes synthétiseurs et micro-ordinateurs. Chanter du Rock était un vrai défouloir, l'occasion de faire la fête et de sortir un peu...

Quand je vous disais que "ça aurais pu marcher"



Synthétiseurs et M.I.D.I.
J'ai découvert l'existence des synthétiseurs en 1976 avec Jean-Michel Jarre. Deux mois de travail estival m'ont permis de m'acheter mon premier en 1978. C'est un Kawaï K100F. J'en parle au présent puisqu'il est à coté de moi lorsque j'écris ces quelques lignes. Il est monodique, c'est à dire que l'on ne peut jouer qu'une note à la fois. Il n'est pas M.I.D.I. (non connectable à d'autres machines ou micro-ordinateurs. Son principe de sauvegarde est intéressant, puisque ce sont des feuilles de cartons que l'on pose dessus et avec un stylo, on notait des réglages que l'on a peu de chance de retrouver à l'identique. Son point fort sont la qualité et la force de ses sons
Ensuite, j'ai eu beaucoup d'autres machines de toutes marques. Le meilleur à mon gout reste le JX10P, que je possède toujours. Attention à ne pas confondre un synthétiseur avec un clavier ayant des sons dedans. Un synthétiseur a certes des sons lorsqu'on l'achète, mais l'intérêt reste le fait que l'on peut se fabriquer ses propres sons. C'était d'ailleurs ce qui nous permettait de "travailler" avec de bons artistes, l'originalité de nos sons et le parque de machines que nous possédons. J'ai eu jusqu'à 6 synthétiseurs, puis des expandeurs (qui sont des synthétiseurs sans clavier qu'on utilisait à partir de notre "clavier maitre", notre clavier principal qui nous permets de contrôler l'ensembles des machines connectés en M.I.D.I.
Souvenez-vous de la société que j'avais dirigé, France M.I.D.I. Production sa, et bien cette société était la première à importer des interfaces, ou cartes M.I.D.I. pour micro-ordinateur compatible PC. Ces cartes permettaient de tout centraliser sur un micro-ordinateur, d'enregistrer, de changer des sons, etc... Aujourd'hui, les DJ travaillent toujours sur le même principe. Le M.I.D.I. est la seule norme n'ayant jamais été modifié depuis sa création. J'ai vécu cette époque fantastique qui révolutionna le monde de la musique....
Mon travail, en plus de diriger la société à cette époque, consistait à faire des démonstrations pour des musiciens, dans des magasins de musique, des concerts pour accompagner de grands évènement comme la nuit des arts-martiaux, des concerts avec image de synthèse, un peu à l'image de ceux de Jean-Michel Jarre, mais en beaucoup, beaucoup plus petit. Je reprenais Oxygène à l'identique ainsi que certains autres titres de cet artiste ainsi que des compositions bien entendu. La création, c'est plus fort que moi...
C'est ainsi que j'avais composé des accompagnements musicaux sur des reportages pour USHAIA, Thalassa (un 52 minutes nommé CMTM par exemple), des publicités pour Hennessy joués en direct à la maison mère pour le lancement d'une nouvelle usine de mise en bouteille. Il y eu pas mal de reportages montrant cet évènement avec des morceaux de mes musiques dessus.
Mes journées, entre 1993 et 1998 étaient très "longues". Le matin, 3 heures de piano de bonne heure, puis du synthé et autres la journée pour enchaîner sur des soirées Rock, Rythme and blues ou simplement piano Jazz. J'étais en effet remplaçant de certains pianistes. Ce statut de "remplaçant" n'est pas top, je m'en rends compte aujourd'hui. Un remplaçant, à l'époque était payé par le titulaire. Ce n'était donc pas déclaré, donc aucune cotisation retraite, que conservait le "titulaire". Sur le moment, j'étais heureux, à l'heure de la retraite..... pas top. C'est le cas de beaucoup de musiciens aujourd'hui. Certains artistes de premier plan refusaient de nous déclarer, ce qui leurs coutaient moins cher, par contre.... pas de points retraites.
Pour conclure, le synthétiseur fut une passion. Celle-ci, par lassitude de ces sons qui m'épuisaient m'ont poussé à reprendre le piano acoustique, puis la guitare... acoustique. Sentir vivre son instrument est un plaisir inimitable.

Livre que j'avais réalisé pour expliquer le système M.I.D.I.



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Guitare acoustique
et picking
Pourquoi suis-je arrivé dans le monde des guitaristes acoustiques jouant du picking???
Cela remonte en 1987, lors d'un de mes premiers voyages pour les USA afin de me rendre au NAMM à Los Angeles. C'est un énorme salon de la musique ou je m'étais rendu pour obtenir les contrats de distributions exclusives de logiciels et cartes M.I.D.I. et audios. Nous étions une trentaine de français à nous rendre à cet évènement, dont Marcel Dadi que je ne connaissais absolument pas. D'une personnalité un peu prétentieuse, avec des blagues potaches à tout va, Marcel ne "m'attirait" pas du tout jusqu'au moment ou nous étions au restaurant tous ensemble et il avait sorti la guitare qu'on venait de lui offrir sur le salon. Sa musique m'a de suite plu. Je ne lui avais rien dis. Comme il savait que je jouais du piano et du synthé, il était venu me taquiner un peu. Notre amitié a débuté ainsi. Le lendemain, il avait eu la gentillesse de m'écrire sur de simples feuilles de papiers 2 partions en "tablature'. Je ne connaissais pas ce système d'écriture sur 6 lignes (les 6 cordes d'une guitare) avec des numéros indiquant le numéro de la case sur laquelle je devais appuyer. Je trouvais cela pratique comme système. J'avais rangé précieusement ces deux partitions pendant des années dans mon flight case de guitare. D'ailleurs, celui qui me les a emprunté pourrait penser à me les rendre ... bref.
Des années plus tard, en partant en vacance, je vois un magasine avec Marcel en couverture pour l'anniversaire de sa mort. Il faisait parti des 9 amis que j'avais dans le vols qui s'était scratché dans l'atlantique....
L'ayant revu plusieurs fois par ans jusqu'à sa tragique disparition, j'avais donc acheté ce magasine, "Guitarist Acoustic". Je l'ai lu et relu tout l'été, puis, à la rentrée, je me suis précipité pour m'acheter une guitare acoustique "Ovation Balladeer USA" et j'ai attaqué un morceau qui me plaisait beaucoup, présent dans ce mag, avec une vidéo explicative et partition. Connaissant la musique, mais ayant le plus grand mal à jouer ce style de musique, je m'étais rendu compte qu'il manquait une mesure. Il y avait une adresse internet du monsieur ayant commis cet impair, c'était François Sciortino, le "maître étalon du picking" comme j'aime à le nommer. Nous avons de suite sympathiser et notre amitié est sans faille depuis une quinzaine d'année maintenant.
J'avais également un autre problème, je n'arrivais pas à jouer sur cette guitare avec mon handicap. J'avais écris au magasine une petite annonce... c'est ainsi que j'avais fais la connaissance d'un autre grand ami, Guy Butterlin, à l'époque ébéniste passionné de lutherie. Il réalisa avec l'aide de François une guitare "ergonomique" à laquelle il donna mon nom, du moins les initiales du pseudo que j'utilisais. Je ne souhaitais pas avoir mes véritables initiales, pour que l'on ne me compare pas avec le pianiste que j'avais été.
C'est ainsi que je joue toujours en picking.
Le picking n'est pas un style de musique comme beaucoup le pense, c'est une technique ou l'on utilise un ou des onglets sur la main droite (si vous êtes droitier). C'est d'ailleurs en apprenant avec un onglet sur chaque doigt que j'avais fais la connaissance d'une autre légende de la guitare, Jacques Stotzem.
C'est ainsi que j'avais refais un cercle d'amis musiciens dans un autre domaine que le piano...


